PAUL REDDIK  
Wishbone (2012)



Un premier morceau aux sonorités indiennes, fort envoûtant « Photograph », j’ai envie de danser en sari et nus pieds. Je sens que cet album va m’entraîner, oups, c’est déjà fait. « The Other Man » draine une autre atmosphère, celle d’un blues-rock poisseux comme je les aime. La voix de Paul Reddick est comme une rivière pleine de cailloux, fraîche et rude à la fois. À l’harmonica aussi il est épatant de maîtrise et d’enthousiasme. « Dancin In A Dream » est là aussi sans conteste une invitation à la danse que j’imagine collé-serré. Les instruments, je suis notamment très sensible au jeu du batteur Gary Graig, font corps littéralement à la voix et au jeu d’harmonica de Paul Reddick, exactement comme si le musicien avait tout pris en main, en multi-instrumentiste. Oui c’est ça, l’osmose est étonnante de présence. Il faut aussi faire mention de la voix de Maia Davis, parfaite alter-ego du chanteur pour le morceau « Dancing in a dream ». L’harmo, la voix et la guitare sont poisseux pour le titre « Whiskey Is the Life Of A Man », un morceau qui emporte mon adhésion sans conteste, il est véhicule d’envies de toutes sortes, dicibles ou pas. Et je n’en suis qu’au quatrième morceau! « The Ballad Of Wishbone » est juste superbe de douceur fluide. Morceau suivant, « The Devil’s Load » typiquement rock'n roll surprend l’auditrice que je suis, bercée gentiment par le titre précédent. Les musiciens semblent s’éclater littéralement sur ce morceau foisonnant. Cet album bouillonne littéralement d’énergie, à l’image du morceau enflammé « Take Me Ruby », d’influences diverses et de changements de rythmes assumés. Un album qui va marquer, aucun doute n’est permis. Il est à posséder absolument et je frétille d’envie de voir ce musicien sur scène très bientôt j’espère.

QueenLolo





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